Vos
poèmes

J’ai pris les étoiles au toit de l’oekumen
Que couronne d’ombre la sphère des fixes,
Où pi étincelle sur le rond abdomen

D’un disque de lune. Les dieux prolixes
Eloignent le chaos d’un cosmos d’harmonie.
Chaque tour d’épicycle au déférent mixe

La course du soleil, en lente symphonie
Autour de la terre. Sur l’horizon, l’angle
D’un astre esquisse sur le laiton jauni

Des latitudes où l’espace s’étrangle.
L’équateur du ciel tombe sur l’araignée
Dressée sur son tympan. Au plat rectangle,

La matrice griffe le jour de sa saignée.
Si l’outil modeste dont l’astrologue joue
Survole l’Océan et ses côtes baignées.

Tourné vers l’Orient, il fixe et déjoue
Les mirages du sol. L’appel des prières
Sonne à ses calculs, de sommes et d’ajouts.

Treize tomes d’erreurs au cœur des pierres.