Ai-je été fier, au pas de ta foulée, Quand ta robe levait sur le blanc du coton Des brassées parfumées, au cristal dans le ton De ta voix murmurée, à l’air que par goulées
Je buvais en baisers, aux flots de ta blondeur Qu’un foulard retenait, à la ronde houle De tes hanches sacrées quand au cœur des foules Tu ne lâchais plus ma main, qu’amour était candeur ?
J’avais la vanité des mâles abrutis, Des ours mal dégrossis, des cerveaux emboutis Aux capots des bolides. J’exhibais mon trophée,
Signe de richesse, pauvre gamin crétin. Tu méritais l’amour, celui des fées, Des secrètes magies, de l’éternel matin.