Nous quittions Rouen et son gros horloge, La rue de Fénelon où nos combles plâtreux Epongeaient la pluie qui coulait dans les creux, Aux rigoles de plomb en fins plis de toge.
La nuit bleuissait au long des rues pavées. Les grands colombages tiraient sur le ventre Des façades pansues qui pressaient au centre De la cité fermée leurs faces délavées.
Les pigeons ramageaient et le son de leur cou, A leurs roues accolé, les secs petits coups De bec sur les toiles de zinc et le tic – tac griffé
Des piétons ailés agaçaient l’oreille, Nous vrillaient le sommeil à l’horizon biffé Au bourdon roucoulé d’étranges abeilles.