Partout resplendissait. Aux jardins du ciel Que coloraient autant les corolles safran Que les coquelicots d’un beau rouge franc, Ta main était moisson. Des ruches de miel
Aux branches fécondes, je t’offrais le décor Qui sous tes pas légers, à l’éther lacés, Se teintait d’Eden, de verts plus effacés Que de pâles pastels et nos frêles accords
De lyres humaines poudroyaient dans l’air, Dans les herbes foulées aux souliers de vair Dont ma main avait osé parer l’arc, cambré
Des talons jusqu’aux ongles nacrés, de pieds Menus, avant que mes doigts sur la soie ambrée Du galbe du mollet n’aient enfin expié