Au-delà Saint Aignan, le mont étudiant, Le tissu s’effile où des brumes glissent Des dérives grises que des verts palissent En halos effacés, le vent psalmodiant
La muette chanson des quatre éléments. Le matin s’engourdit dans le cercle d’enclos Que tracent les buées où mon souffle éclot Attiré de vide, comme fer sur l’aimant.
Je remonte mon col, en sosie de Corto Que je lis au regard quand, trop tôt, Je laisse les filles au satin de leur lit
Après avoir goûté la saveur de leur peau A la commissure de leurs lèvres, au pli. Sans logis, ni patrie, leur amour m’est drapeau.