Mon refuge d’île s’isole des plaines, De la mer, des étangs et suspend dans le temps La course de mes jours. Et quand l’ombre s’étend Des nuages au sol, que le vent déchaîne
Leur secret A.D.N. et leur corps de laine, Qu’il dénoue la trame d’écheveaux, mécontent Des boucles en neige des vaisseaux pénitents, La terre s’admire au ciel. Si vaine
Qu’elle soit, j’invente et j’écris l’histoire Du paysage, la magie aratoire Du soc des charrues célestes, ô fontaines
Où coulent mes songes, où mon plaisir attend Le départ des voiles hors de nos domaines Vers cet horizon bleu auquel, moi, je prétends.