Les cohortes coulent de Phrygie sur les sols qu’épongent Des envies en colonnes de sel sans jamais entendre la Plainte des chants du Styx mais l’Achéron s’éteint avant Que ne paraissent les ailes et le ciel frémit dans la buée Des mémoires d’un aède cerné par un continent d’îles qui Projettent des ombres sur la toile d’enfer de l’araignée Qui tisse la cordée des adeptes sous des formes de navires Que le trait de galène d’un architecte qui par amour du Risque sur la pointe de verre retient la pesée des idées Et le coup des couleurs qu’épongent des envies en colonnes De sel.
Le beau tue le vrai mais jamais le contraire n’aura la Primauté.
J’ai marché des siècles et des siècles.
Mon manteau m’envahit.
Au faîte de mes gloires, les corbeaux emportent les Morceaux et l’ivresse de mes nuits colporte la misère des Chutes d’eau et le goût des cerises que la soie du papier Enferme, les champs lâchent la semence des blés quand le Diamant pris de gel passe à l’étau des phrases dont les Mots crissent que chaque lettre brûle et qu’à jamais la Portée de l’arc enferme le vide des espaces où résonnent Les appels de ceux qui regardent les foules et réclament Du doigt le bien qui est du, héritage des temps qu’un Mirage évapore et renvoie sans cesse à l’ivresse de mes Nuits.
L’erreur tait la faute et tout démontre que le contraire Est vanité.