D’un cristal sans flammes auquel l’œil s’irise Le jour décompose la symphonie des tons Et la gare d’Anvers déverse des pelotons Que l’on retrouve serrés au sol des banquises.
La pierre taille des angles d’emprise Sur des glaçons sans froid, en écrins de carton, Amuseurs de glaces, dévoreurs de photons, Dans des trous d’échoppe aux vitrines mises.
Aux grilles du zoo, l’ombre des gorilles, Plantée de pupilles de réglisse, brille. Les allées se jonchent de feuilles trop bouillies
Dans des sucs d’automne. Des saveurs acides Lessivent les pluies. Les cages en fouillis Luisent de cent regards animaux, vides.