La tornade sur ta jeune vie semble avoir déjà bien soufflé Pour qu'ainsi à grands et puissants traits ton drapeau Dans un rythme à la fin qui nous tient essoufflés Tu brosses et puis dessines tout le tableau. Pourrait on craindre d'en être épuisés Que déjà furieuse à pleins seaux Elle éteint de chaque foyer La flamme trop tôt D'un être aimé ? Un, c'est trop. Dis les Mots. Sous les Vastes rideaux, D’un théâtre rêvé D’un monde de tréteaux, Puis écoute la cadence syncopée Du vent des anciens jours si beaux Qui souffle doucement par delà la futaie Dans la haie de nos souvenirs, tressée de roseaux. Comme la Fable le dit, l’ajonc a l’avantage de plier Quand le chêne embarrassé d’un tronc au diamètre si gros, La tornade essuie puis s’effondre, dans un cri, le dernier.