Quand on ferme les yeux, Qu'on pense à ses aïeux, A leurs morts inutiles, sans usage, Qu'on se dit, plein de rage, Que vides sont les cieux Et qu'on perd courage, Qu'il faudrait qu'enfin cessent ces carnages, Ces morts idiotes, ces combats d'un autre âge, C'est alors que nos songes nous portent Dans ces sphères belles et sages Des idées dont Platon garde encore la Porte.