Au vide des éthers, l’ellipse est ma course Où plane l’étoile, où sont les planètes, La Lyre, Orion ou la Grande Ourse. Dans les poussières des fils de comètes, L’axe de Voie Lactée où glace l’atome, Dérive stellaire des îles qu’admettent Les schémas cubiques où tournent les dômes De mondes éternels, de neiges lunaires Sur la face cachée, d’acides arômes De gaz liquéfié, de roches primaires En scories de lave, du feu des pierres Aux langues de lame, doux préliminaires Des astéroïdes à cœur de lumière Noire et des limbes où flottera le Temps Aux voiles de toile, des veines de lierre Que sculptent les quantas jusqu’au choc des Titans Quand Pluton vacille, au triste univers Sur la frontière où les arcs des sextants Perdent la polaire quand les vents de travers Repoussent les glaces, que Dieu hésite A la porte de fer, la porte des enfers.