Le frais des ombres, la froide pénombre Font du sanctuaire tout au long des saisons Un refuge d’été ou l’austère maison Que les rangs jonchés de bancs vides encombrent.
Des rosaces claires vers les cryptes sombres, La beauté des vitraux rend au jour sa raison Où la prière naît quand au cœur nous taisons Les peurs profondes et les craintes sans nombre.
Entre donc, promeneur, admire les voûtes, Les arcs pleins et la nef qui croisent ta route. Le génie d’inconnus, tailleurs de pierre,
Maîtres maçons naïfs, adeptes du compas Et du trait d’équerre, laisse aux lierres Le berceau inversé où résonne tes pas.