Sur le glacis de l’eau où se jouent les reflets D’un ciel inversé, les azurs répondent Aux profonds outremers. A chaque seconde, Les voiles liquides essoufflent les soufflets
Des forges limpides et mêlent au ballet Des sombres Ninjinsky, échappés au monde Des faunes des fosses pour courir sur l’onde, La rumeur des cordes, du vent et des sifflets.
Car la mer m’envahit et le mal remonte Dans mes poumons en feu, de fer et de fonte. Les soleils vont, tournoient et tombent en boulets
Dans les abysses verts où aucune sonde Ne pourra plus jamais cueillir leur chapelet, Sous la voûte des mers, l’immense rotonde.