Je ne crains plus la mort et le vide m’étreint. En piste des danses, hommes et sirènes, Sont en apesanteur. Les murs de l’arène Font comme des hachoirs dans les angles restreints
Sur le grand horizon. Plus aucun jour n’enfreint L’omerta du typhon et l’œil des murènes Brille d’un éclat fou. Le bois des carènes Miaule sous l’effort auquel Dieu l’astreint.
Les vagues tempêtent et se ruent dans les flots Aux cris mercenaires et brisent les hublots. Je me dresse debout, leur étau dans les reins,
Perdu d’équilibre, défiant l’ébène, Et la mort et son jeu. Et je souris, serein. Fin : dernier acte, dernière scène.