L’averse a surpris au détour du chemin Notre promenade. Tu parlais des routes Qui se croisent parfois, du destin, des doutes. Sur tes lèvres poussait, sur son lit de carmin,
Chaque mot, un à un, surgi d’un parchemin Que racontent les fées qu’un gamin écoute Quand il voit le tableau des tournois, des joutes, Des dames de jadis au parfum de jasmin.
Les malheurs de Sophie n’ont jamais eu raison De son espièglerie, toujours de saison. Et nous voilà partis chez l’oncle Benjamin,
Courant dans les prés verts ; la folle déroute De deux écoliers, encor’à mi-chemin. Un peu à mes songes. Déjà à moi, toute.