Non, c’est trop ce titre qu’au poète tu décernes De sondeur des cœurs et de ses profondeurs. En vérité, Il ne mérite pas ce titre ; s’il mit drapeau en berne C’était l’hommage par lui à ISIS des malheurs Pour qu’un sourire enfin efface le bleu de ses cernes Et pas pour qu’à nouveau de ses yeux coulent des pleurs. Ta vérité, ISIS, tu nous en fis cadeau sans fausse pudeur Ni pose de poète qu'on aligne dans nos vers bien ternes. Ton âme délicate est faite pour goûter un simple bonheur. Mes vers étaient la médecine cardiaque à cette hémorragie Interne Par pitié, Pose ta tête sur l’épaule de l’homme qui aura cette force De protéger ton âme délicate, de se battre pour défendre Au mépris des dangers, sous la cuirasse exposant tout le Torse, Même son cœur que tu caresseras d’un geste doux et tendre. Toute féminité, Tu tiendras dans le creux de tes bras, ta peine oubliée Et la force de ses hanches entrera de tes jambes dans L’anse Pour qu’enfin enlacés les amants, toute l’éternité à eux, Ils dansent Un instant et décident de laisser à ceux qui n’ont pas Cette chance Des malheurs passés de ISIS les douleurs et les transes. Soit pour lui le trésor sacré en même temps le repos du Guerrier Puisque tu as écrit pour son fantôme, son ombre ensorcelée, Un poème compact par les mystères de toi seule connus à la Fibre scellée Que j’ai dégusté dans les lignes que pieusement tu Intitulas GUERRIER.
Eloigne les méchants mercenaires ! Bannis les malsaines cohortes De l’amour illusoire ces sicaires ! Et les vilaines races de si terrible sorte Condamne leur de ton cœur, de tes sens, la porte Pour jamais et celui qui vient, le prochain millénaire.