Folles ambitions et grandes vanités Allumées aux bûchers, que trop l’on révère Et malgré nos doutes, que trop l’on espère. Les fous ambitieux de nos humanités
Suspendent leurs rêves aux hauts réverbères. Les grands vaniteux, aux bureaux abrités, Sacrifient les pays, immolent les cités. Pourquoi faudrait-il que tous, on les vénère ?
Je connais un jardin, au secret du monde, Une forêt dans la lumière blonde, Une rivière dont les flots cascadent,
Des matins limpides, des chants silencieux, La place d’un hameau aux belles façades. Le bonheur y est plus vaste que les cieux.