Ciel uni au lac. Le silence sur Nazca. Le grand condor tournoie. Morne et morte plaine. Paré de plumes, s’avance alors l’Inca. Il s’approche du chef. Il sourit sans haine.
L’ennemi s’incline. On dépouille son corps De l’alpaga noble et de la rude agave, Du coton blanc et brun et de son plectre d’or. Il est nu désormais, n’est plus qu’un esclave.
Un à un enlevés, le pagne et le manteau, D’un coup sec sont tranchés et cloués au poteau. Car coupe le tissu et son âme s’envole.
Tire sur la chaîne, la trame se défait. Et si un fil manque, vois donc le symbole, C’est pour que le tissu ne soit pas parfait.