Les murmures glissent. L’instant qui s’étire Soulève les voiles. La mer cuirasse Jusqu’à l’horizon plat ses reflets de cire Sous un casque forgé en éther d’espace.
Les odeurs s’affolent. Le froid des murailles Aux pores dilatés suinte en sueur. C’est le sang vernissé au cœur des rocailles Qui bouillonnera vif sous le zénith tueur.
Sur l’eau cristallisent les pâleurs languides Des glycines dodues, des saules timides. Les grillons hésitent à clore leur concert.
Le jour se prélasse aux draps de Parnasse Que des nymphes froissent de leurs corps tant offerts, Dans le rond de leurs bras, pièges et nasse.