L’aéroport poudroie de pas, de murmures Qui glissent en miroirs sous le dôme du toit. L’église du ciel, babel au mil patois, Resplendit au soleil, baie de verre mûre,
Eperdue d’avenir et d’architecture. Le monde s’affiche sur les tableaux étroits, Bouliers de lettres, grand loto de l’endroit Qui défait l’écheveau, fait des vies … futures.
Qu’on dise la messe des planètes, qu’on nie Dans le brouet global les noires gémonies ! J’oublie mes Tartuffe. Je veux voir l’épure
De mon rêve parfait. D’un geste maladroit, Je reçois ton baiser. Sur ta bouche pure Se dessine la joie … et me voilà donc roi.