De l’océan, garde le souffle à l’âme. Quatre coins au monde ? Ce serait oublier Tous les plus hauts sommets qu’il nous faut défier. Aucune caverne, nul cachot infâme
Dévorateurs de jours, ni toute la gamme Des tourments de l’enfer, ne pourraient délier Cette ronde chaîne, tressée de milliers De mots dont se décorent contes et drames.
S’il suffit d’avancer, s’il faut, le premier, Ce long désert de vie à nouveau défier, Traverser les marées vers la messagère
Dont l’écho des matins porte la claire voix, Par-dessus l’épaule de cette bergère J’allongerai mon bras pour qu’elle n’ait pas froid.