Matin d’un Samedi. Dans la chambre, l’enclos, S’évaporent au jour, né aux persiennes, Et l’aube et l’ombre, les aériennes Volutes des rumeurs et des bruits éclos
Dans le parc, autour, seule terre, ilôt Urbain, secret terrain. Peurs éoliennes Du cri d’un rossignol qui vont et viennent Dans tes souffles chacun, à chacun des sanglots
De l’oiseau s’éteignent les ocres, les pastels, Les touches de couleur qui parsèment l’autel Où tu dors dans mes bras. De tes cheveux le flot
S’inonde de reflets dont l’obsidienne Luit d’un noir soleil, le trophée et le lot Que m’offre l’éveil de ma magicienne.