L’horizon est un trait, idéal symbole, Qu’un souvenir de fin distingue des cieux Pour que la terre voit d’un air malicieux S’arrondir son ventre, tel une coupole.
J’ai marché sans savoir, au-delà des pôles, Dans l’espoir de trouver ce qu’un ambitieux, Le pire vaniteux, le plus audacieux, Rêve d’incarner dans un sublime rôle.
Rien au-delà que la terre féconde Qui tourne, au simple motif d’être ronde. Rien en-deçà, rien qui justifie
Une telle course sur la mappemonde. S’il faut rendre les armes parce qu’on défie, Je ne les rendrai qu’à l’ultime seconde.