J’ai poussé de la main, j’ai fermé la porte. Des parfums flottaient là à la course des jours, Molécules perdues dans les airs, au long cours. Leurs saveurs coloraient de l’or des cohortes
Les atomes de temps ; et que peu m’importent Les honneurs postiches ou les élans d’amour. J’ai beau roquer le Roi et leur offrir la Tour, Quand mon tour viendra, dans les lueurs mortes,
Que pèseront les mots ? Vois-tu ma sœur Anne, Entends-tu leur rythme ? Un air de sardane, Aux airs de pavane, que le vent colporte.
Sais-tu ma sœur en tour vers quoi est-ce qu’il court ? Il se laisse porter. Au fil des aortes, Il a le prix du sang, sans dépens ni débours.