« Allons, commençons donc ! Par vous, mon cher ami ? Je vois que vous tremblez … fort d’impatience … D’entamer à vous seul la partie de rami. Nous nous en remettons à cette science
Qu’en tout temps et lieux, très haut vous brandissez, Accusant tour à tour et sur chaque gradin La troupe de vos pairs que tous vous maudissez D’être … des idiots ou pire … des gredins ! «
Ainsi interpellé, Cher Ami pivote, A demi ensuqué par le choix du vote. « Je … mais … je … ». Point. Il ferme les yeux
Car pour se disculper, il a déjà signé Le verdict des autres. Au rire radieux Succède maintenant la mine résignée.
IV.
Les autres se récrient. Se pourrait-il qu’ainsi Il les ait tous trahis ? Plus corrompu Que l’eau des marigots, sourire de Vinci A ses lèvres charnues, mais oui, il a pu !
D’un bond tous se lèvent. Il faudrait convoquer Cette maréchaussée que pourtant chacun craint Pour pendre haut et court ce triste paltoquet ! Puis on se rassoit pour ranger dans l’écrin
Son couteau de Brutus. C’est qu’il faut réfléchir. « Un peu de clémence ! « « Il ne faut pas fléchir ! « Les partis s’affrontent. La cause est ardue.
Cher Ami, étranger au clan Curiace Sait qu’au clan Horace sa cause est perdue. Bref sa seule arme reste la menace …