La vallée s’étage en gradins de brume D’où émerge l’assaut d’une sombre forêt. Le ciel se confond, en frises décoré, De gris en gris profonds qu’un souffle exhume.
Le temps s’est arrêté qu’un seul grain anthume, Retenu dans son vol sur le halo doré D’un soleil de pastel et de bleu coloré, Pourrait au sablier battre sur l’enclume.
Un chemin vagabond résonne du seul pas Du marcheur d’horizon dont l’amble du compas, En suspens des futurs, dérive dans l’instant.
Dans un creux de clarté, une clairière Dans la coupe glacée d’un espace distant Estompe son dessin, plein de lumière.