Le lamento las de la lente hélice D’un ventilo lascif glisse sous le plafond Du motel. Au lit, là, coule le flot de blonds Délices dans l’air lourd, en bols et calices.
La lenteur des souffles, sans lest de malice, Lovés dans l’alcove, s’étiolent en longs Filins, filés de lin. Par delà, au salon, L’air que des litanies légères emplissent
Mèle aux lueurs bleues d’une télé fêlée Des effluves de lys, au parfum immolées. Dans le silence flou des allées alentours
La lune livide éclaire les lignes, Simple silhouette ou idéal contour, D’un monde somnolent, aux ombres malignes.