Ce n’est pas ma faute si vous n’êtes pas grands. Vous suivez les petits, les minables, en prenant Soin de conserver soigneusement pour la fin Ces sottises qui seront votre repas de demain.
La montagne du mal obscène en votre âme naine Fait de vous les adeptes ardents de la haine. Depuis votre encéphale inapte c’est bien vous Qui fabriquez des pensées stériles, pour vous.
Lorsque Livie devint la femme d’Octave, Tibère Et son frère se cachèrent dans la maison du père. A la mort de celui-ci Tibère fut nommé questeur Et de Rome, avant l’âge requis, reçu les honneurs.
Eschyle d’Eleusis, poète premier dans le tragique, Naquit près d’Athènes, de souche aristocratique. A la bataille de Marathon son cher frère décapité Tomba les armes à la main, défendant la liberté.
Enfin de Céva, de Ménélaüs et de Thalès, Rien ne vous est familier. Ils vous laissent Leur pensées, à jamais étrangères. Mais un lien Existe pourtant entre le Français et l’Athénien.
Le pas écrasant de ces colosses de l’esprit Ne parvient même pas dans votre vie ! Vous adorez toujours ce qui relève du faste Alors que la vraie lumière vient des astres.
Dans un ciel dont la lumière est bleue Vous ignorez la sainte parole de Dieu. Dans vos jalousies idiotes et stériles, Vous ratez enfin de l’Histoire ce fil
Conducteur merveilleux qui dans l’Histoire Est et reste présent dans nos mémoires. Ce qui vous sauve est la voie attendrie De vos chers enfants, innocents chéris.
Ils sont de l’Avenir parvenus tout exprès Pour vous rappeler votre finitude de près. Annonciateurs d’avenir, ils viennent de l’espace, D’un avenir inconnu dont la teneur nous dépasse.
Jehan esmile Moyne Escrivassier de la Boissière de Rosny , mardi 9 décembre 2014 ---------------------- jeanemile.lemoine@laposte.net ---------------------------------------