L’obtention et la compréhension de la vérité Ne relèvent pas du pouvoir des hommes. Dans l’avenir lointain impossible à imaginer, Quand des milliers d’années seront en somme
Passées sur l’humanité, alors, nous qui vivons, Nous seront devenus poussière sur les collines. Les sépulcres redeviendront de simples sillons Eventrés où gît seule une mémoire orpheline.
Les lieux du crime absolu seront devenus silencieux A tout jamais. Quand le soleil le cède aux étoiles Les consciences cherchent la vérité de leurs yeux,
Recherchant les lieux où les justes sont tombés. Mais le Temps qui fuit recouvre de son voile Les cris étouffés, insupportables, des suppliciés.
Jehan esmile moyne escrivassier de la boissière de rosny