L'amitié est une fleur fragile Que le temps, bien souvent, éparpille.
L’automne revenu, l’été un souvenir. Allant de rue en rue en mal d’avenir, Amis des temps joyeux, ce soir je pense à vous Le cœur malheureux, triste je vous l'avoue. Qu’êtes vous devenus hors de la mémoire, Le temps court lentement derrière le miroir.
Comme les feuilles mortes sur le sol tombées Nos relations si fortes seraient elles oubliées ? Leurs parfums de jeunesse fleurant bon l’amitié Me reviennent sans cesse, comme font les marées, Effleurent mon esprit et froissent sa quiétude, Souvenirs de ces heures absentes d’inquiétude.
La vie nous souriait nous étions jeunes et beaux, Sans le sou, le cœur gai, emplis sans doute trop De sentiments altruistes et de projets nombreux. Aujourd’hui, un peu triste, se rallume le feu De ces heures bénies de nos folles jeunesses. Vous êtes réunis en mon âme qui se blesse De n’avoir plus l’espoir, sans doute est il tard, De briser le miroir pour un jour vous revoir.