Depuis combien de temps de mon pinceau fébrile De mon regard d'enfant aux accents si puérils J'ai tenté de vos grâces aspirer la beauté Tel brume fugace vous vous évaporiez
Vous ne livrez jamais l'ombre de vos secrets Où êtes vous cachés, où aller vous chercher? Cette folle espérance qui me hante sans cesse Vaine quête, vaine danse que mon esprit caresse?
Vouloir tracer vos charmes sur toile tendue Ma palette est en larmes et mon pinceau à nu Mon rêve se désarme chaque jour un peu plus .
Cultivées ou sauvages vous chavirez nos cœurs Coquelicots, bleuets, roses et autres jolies sœurs Le peintre vous envie et oublie son malheur.