En heures d’insomnies, au cœur de la nuit, Les minutes s’enfuient en secondes d’oubli. Le temps prend tout son temps,lentement,lentement, S’égrènent les moments de l’horloge fuyants.
Un tempo à la ronde au rythme des secondes L’esprit va, vagabonde,il refait le monde Tourne la terre bleue,en nuages vaporeux, La nuit avance peu aux pas lents silencieux.
Une danse à trois temps, sans aucun mouvement Le premier hésitant,le second lancinant, Le troisième lassant annonçant le levant.
Notre planète ignore ces minutes,ces heures. Heureux celui qui dort,au diable le songeur, Le temps n’a aucun port à offrir au penseur.