Ma joie Est une image, En reflet de miroir, Sur le lac éternel du temps Qui passe...
Parfois, Elle ondule au gré des rides D'une brise qui souffle, Tel un harle Léger.
Cette joie est ancrée Au fin fond de nos âmes, Tel un sillon profond, Creusé au fil du temps, Par houe de laboureur. Elle se cache parfois Au gré de nos épreuves Et renaît chaque fois, Tel l'oiseau phœnix, Des scories de la vie.
Elle connaît des creux Quand les vagues de l'âme Se font parfois puissantes Et que le vent mauvais Déferle sur ses crêtes Qui s'embrument d'écume.
Mais ne durent que le temps Qui convient à nos cœurs Pour calmer nos humeurs