A grands pas alourdis Par les boues des ornières, Je marche sous la pluie Froide et traversière, De chemins en taillis, De forêts en clairières.
Doucement se profile la nuit, Ce soir, presque déjà hier, L’astre solaire lui, Me prive de lumière De ses rayons de vie, Pensif, je sens venir l’hiver…
Au loin, j’entends le bruit De l’eau de la rivière, Doux chants en mélodies Aux rythmes séculaires Qui cadencent la vie En notes singulières.
Le village endormi Se dessine en lisière Des bois de ce lieu dit : A l’ancienne « marnière » Me souffle poésie Du pèlerin solitaire…