Rappelle toi! Près du vieux château blanc Où nous allions souvent Sous un arbre géant Majestueux, fascinant Témoin de nos émois Sur un banc posé là.
J’y suis venu souvent Rongé de nostalgie M’asseoir sur ce banc Pour tromper mon ennui Des souvenirs troublants Mon esprit envahi De remords lancinants Puisque tu es partie.
Cette nuit, le vieux cèdre est tombé La foudre l’a frappé Tout comme notre amour Foudroyé Pour toujours Le petit banc brisé Devant moi fasciné.
Troublante allégorie Je crois avoir compris Tu as du oublier Le banc, le cèdre Nos amours éphémères Châteaux de mes chimères Sur sable construits …