Il y a des souffrances, Des fardeaux que l’on porte, Enrobés de silences, Qui restent lettres mortes.
Parfois s’ouvre la porte, Quand la peine se fait forte Remontent les souvenirs, Les colères, les soupirs, Les pleurs, les joies, les rires, Et les fardeaux transpirent...
De leurs gangues profondes Émergent parfois de l’onde, Tels une vieille rengaine, Des relents lancinants, A la façon Verlaine...
Lors, des sanglots de peine Soufflent dans les méandres, Balayés par les vents De l’esprit ranimant Les souvenirs d’antan, Les chagrins de l’enfant, Au cœur tendre…
Et nul autre que soi ne comprend, Quand ces vagues récurrentes, Sans que l’on sache comment, Ni pourquoi soudainement, Deviennent vagues à l’âme Qui roulent en tourments Larmoyants...
Qui ne porte plus ou moins Ces blessures d’enfant ?
Et le temps des vivants, N’y peut quasiment rien...