Le sujet est si vaste comment donc l’aborder, Du plus vieux, du plus beau au moins noble s’il en est, Les sots nous ont parfois bien mal influencés. La doxa conduisant à nous faire penser : Il en est des métiers comme des êtres carnés, Les uns mal appréciés, les autres mieux classés. A cette supercherie, le poète jamais Ne devrait par méprise à ce penchant céder. Tous sont respectables, mais de tous parler Me paraît présomptueux quels que soient mes regrets. En choisir parmi tous n’est pas chose très aisée, Deux pour cette oraison à l’exorde posée. L’un me paraît sans doute à vraiment remarquer. Le métier de soldat quand il est de la paix. Il lui faut du courage et de la probité. Il lutte non pas pour quelque intérêt, Sinon de garantir notre chère liberté. A cette noble tâche leur vie est en danger A leur juste valeur sachons les remercier. Tout comme le second à mon goût préféré Car porteur de vie grâce aux soins de vraies fées On les appelle«sage» de la maternité. Tous les autres, il est vrai, avaient droit de cité, Il fallait faire un choix et voilà qui est fait. Ceux qui n’aiment le leur, je les plains. Il est vrai, Que par les temps qui courent, difficile d’en changer. Quand l'on en a un, mieux vaut-il le garder...