Bien étrange demoiselle aux abords difficiles, Vous séduire, ô ma belle, n’est pas chose facile. Un sourire pour se faire, vous y êtes habituée, Vous réciter des vers, qui ne s’en est chargé ?
La danse vous inspire, puis je vous inviter ? Malgré votre sourire vous me la refusez, Cette chanson aussi, écrite par le cœur, Faite de mots choisis et d’un bouquet de fleurs.
Les roses de mon jardin ne semblent-vous atteindre… Mais renoncer, je crains, à vouloir vous peindre, Vous prendre par la main et vous prouver ma flamme, Vous fournir demain de vos rêves le sésame.
N’y comptez surtout pas, je n’en sais la raison Vos yeux verts cobra ont un pouvoir profond. Tout en vous est charmant, le reste est émotion. Mon désir trop ardent, chère et belle Manon,
Le temps et la patience me donneront raison, Et mon rêve espérance, réel pour de bon. Mais voilà, je m’éveille, vous n’étiez que mirage, Un éclair dans mon ciel chargé de gros nuages.
Les songes donnent des ailes vous promettent merveilles Douloureux le réel aux portes du réveil. Manon évaporée aux sources souterraines Des songes dont la clé est une quête vaine...