Disparues ou enfouies à jamais, Vapeurs sublimées du néant de l’esprit? Le passé oublié, le présent qui s’enfuit Du confins de ces rêves de violents vents mauvais…
Vous lourds nuages noirs d’une trop longue nuit, Porteurs de chimères et de bien mauvais vents, Avez vous disparu des frontières du temps? Qu’êtes vous devenus,mauvais songes,utopies?
Une douce musique venue du fond des âges Rappelle le tempo d’un doux chant de sirènes. Voluptueuses mères de déboires et de peine Se confondent encore au choc des images.
Un nouveau jour se lève, aurore de printemps. Les vaporeuses brumes, légères tel Pégase, Au matin rayonnant d’une nouvelle phase, Se dissipent lentement au soleil montant.
Une lune nouvelle promesse de futurs, Faite de nuits sereines aux quartiers lumineux, Ouvre des horizons que tu veux fabuleux... Va de ton pas léger,va cueillir les blés murs.
La moisson sera belle à l’été qui arrive, Le gué est traversé ne change plus de rive…