Je regarde les nues En ce début de juin. Y roulent en continu En camaïeu gris fin, Vaporeux cumulus, Ou stratus lointains, Inertes suspendus, Sans but, sans chemin, Sombres et goulus Avec airs de dédain. Du soir jusque matin Orgueilleux et ventrus, De jouer les baladins Satisfaits et repus De leurs petits larcins En averses et crachins.
Soleil où donc es tu? Tes rayons trop ténus Nous manquent tu le sais.