La lutte a commencé avec le point du jour… Un combat inégal à la chute fatale. De la haute falaise solidement dressée Face à l’immensité de l’onde courroucée, Le soleil s’est levé…
Ses rayons embrumés Tentent de triompher, Mais peinent à percer De lourds nuages fiers Que zèbrent des éclairs.
Et la lande s’embrase, Les flots sombres s’écrasent Aux lueurs du levant Sur les rochers luisants D’écume perlée de blanc.
Quelques rayons obliques De soleil rasant Reflètent la panique Des eaux en gouttelettes, Arc en ciel magique Dans les airs flottant
Une fureur gronde Des haut-fonds ruisselants, La houle violemment, Telle une furibonde, Assaille sans répit La falaise qui gémit.
Les vagues chantent la fronde, La révolte et la gronde, Maîtresses opportunes, Sirènes de pleines lunes Aux refrains belliqueux Faits d’accents orgueilleux.
Et les nuages pleurent Trop chargés de fureur, Tonnerre et avalanche Sur l’écume blanche Venue des profondeurs.
Une odeur d’ozone Embaume flore et faune, La foudre enfin s’abat Sonnant ainsi le glas Et la fin du combat.