L’esprit de chaque humain est subtil mystère, Sa force bien fragile son équilibre instable, Nourri de certitudes et de courants contraires, De désirs fantasques mais aussi raisonnables.
Venues de l’inconscient, nourries de sa culture, Ses pulsions égoïstes et autres turpitudes Où s’insinuent les peurs de toutes les natures, Troublent fort sa pensée, changent ses attitudes.
Et il en est ainsi depuis la nuit des temps. Les humains lentement se sont multipliés, Au prix de sacrifices faits de feux et de sang, Au prix de longues guerres plus souvent que de paix.
Suivis par une meute qui en forme la horde, Leurs élites élues bien prompts à la discorde. Divisent et gouvernent même au prix du désordre Pour conserver leurs places, au diable la concorde.
Les faucons ambitieux entraînant les colombes Dans le cercle vicieux de conflits meurtriers Où les mères éplorées vont fleurir les tombes De leurs chers enfants aux champs d’honneur tombés.
Et ainsi va le monde qui a soif de paix. Nos pleurs forment des larmes en cascades sacrées. Murs des lamentations par ces chiens ignorés Dont la haine ne s’apaise, ni ne doute jamais.