Songe pour ma petite fille. Ce matin le soleil a percé les nuages,en Libérant ainsi d’une vaporeuse cage les Rayons flamboyants du galactique maître de L’ellipse terrienne. Nous sommes près du lac entouré de nature. La lumière du lieu réchauffe cet endroit et le Sillon fumant de la houe paysanne, reluisante du Feu de l’usure tellurique, reflète les photons en Lucioles magiques. Les yeux écarquillés éblouis de lumen absorbent émerveillés la majesté du lieu. La plaine brune et fumante se mire dans le Lac profond encastré en ses murs de granit Rocailleux et de futaies environnantes. Il défie de ses eaux et le temps et les hommes qui l’ont Voulu ainsi. Les carpes nonchalantes viennent se réchauffer Entre les feuilles vertes de nénuphars placides à l’abri du héron à la cendre couleur sur échasses Perchées. Là où le prédateur ne peut Se faufiler. Les fleurs ocre-jaunes des belles nymphéacées Absorbent la lumière. Une brise légère frise le miroir bleu-vert Déformant la silhouette des objets immobiles Et des trembles argentés qui le bordent. Une mouette rieuse pavanant sa blancheur tournoie Dans l’azur bleu finement saupoudré de pétales Nébuleuses. Je regarde tes yeux vert-gris-bleus. Telles de Fines agates sur ta face angélique de nymphe virginale. Ils admirent ce tableau. Tu vas avoir quinze ans et je sens ton désir. Les éléments te parlent, tu les entends chanter. Comme une mélodie de sirène trompeuse, ils te Fredonnent un air qui parle de futurs. Puissent tous tes futurs ressembler à ces lieux D’une étrange beauté. Fassent que ses diversités soient pour toi, à jamais, source De sérénité…