Une petite voix, qui somnole souvent, Se réveille parfois, comme le fait le vent, Sans raison ni pourquoi, en tourbillons flottants, Vient me parler de toi au soleil couchant.
A cette heure propice où se croisent les cieux, Avant que jour ne glisse vers nuit peu à peu, Une petite musique aux sons doux mélodieux, En couplets nostalgiques, chante les jours heureux.
Ces jours d’insouciance aux heures juvéniles Qui fredonnent romance en rêves bien futiles. Tu étais si jolie, tu respirais la joie, Le désir de vie, le rêve devant soi.
D’où viennent donc ces notes du passé révolu, Sont-elles feuilles mortes au vent du temps perdu, Portées par cette voix dont j’adore le son, Qui rappelle ta joie et tes beaux cheveux blonds?
Tes petites fossettes, tes vingt ans, tes yeux bleus, Cette belle silhouette dont je suis amoureux. Ainsi petite voix, ton message joyeux Quand je ne t’entends pas, je t’appelle de mes vœux.
Les années passent vite, sur la route du temps, En dépit de sa fuite, restent les sentiments. En ce chemin de vie qui est source d’oublis, Une voix mélodie accompagne mes nuits.