A l’automne des temps amants Les feuilles rousses d’un roman Pages écrites à livre ouvert Où rien n’est plus à mot couvert Flâne un air sur ma lèvre Qui jamais ne me sèvre.
Le mot envie gagne ma vie Ma Dame Au ciel de lit d’une oriflamme Source de vie d’une eau de l’âme D’un au-delà où je m’enflamme, Ad vitam aeternam.
Sur l’île fragile, la rive déploie La piste aux désirs où je t’aperçois Soulevant le voile d’un acte de foi Un rêve où sans trêve ont force de loi Les cœurs aux abois
Dans l’encre de chine où j’ancre mes rimes Arrimées à toi Les fourches caudines dont je suis victime Au nom de la foi où je me fourvoie Me font hors la loi
L’âme du violon brigue l’amalgame Quand bat le tambour du compte à rebours D’années décomptées, d’allées sans retour Arpèges joués descendant la gamme Sans un mélodrame
Le feu du soleil en un puits de jour Forme une auréole au pavé des cours Où belle de jour vole à mon secours Ouvre un guillemet où le cours du jour Au nom de l’amour s’envole toujours
A ma discrète Valentine Je chuchoterai en sourdine Un aveu soulageant le cœur Sous l’auvent d’un ailleurs meilleur. Où nous irons chanter en chœur.
A ma première de cordée Toi ma sœur d’amour, ma maîtresse Je prodigue une vraie promesse Et d’échanger contre une messe Les trois écrites par Daudet Contre la chair d’une orchidée.