C’est un trait de rimmel des étoiles Couleurs voilées volées à l’arc-en-ciel Enième espoir d’atteindre ce Graal Dont les couloirs seraient artificiels. Le mal d’amour est-il si torrentiel Pour tarauder l’esprit in extenso De ces espoirs tombés en des assauts Où la femme dresse sa citadelle En maux mal soignés sous boisseau ? Au lendemain fuyant à tire-d’aile.
Sans amour, sans la piste aux étoiles Sans moindre quête au regard couleur miel, Il poursuivra un vieux rêve naval Embrasera son cœur d’irrationnel Aux paradis parfois artificiels D’hommes errants poussés au caniveau. Calomnies et insultes à vau l’eau Couvrent de gris l’âme fidèle D’une hérésie hors code Bushido Au lendemain fuyant à tire-d’aile.
Il hissa sans un mot la grand’voile Exaspéré des silences du ciel. Femme oubliée, courbée sur une toile N’as-tu donc pas envie du véniel ? D’un ciel de lit sans soupir éternel Sans interdit franchi de prime-saut Comme jadis la nymphe Calypso Aurait mené Ulysse au septièm’ciel En un éden charnel, l’Eldorado Au lendemain fuyant à tire-d’aile.
Il prit la mer, le large, son bateau Pour une belle aux formes d’Erato La tête emplie d’un rêve passionnel. Si l’œil un jour s’éteint aux idéaux Au lendemain fuyant à tire d’aile.