L’insulte a supplanté la virtuosité En un adieu tronqué une nuit de juillet. Un joueur transalpin aux airs d’âne bâté Propulsa son pays vers la félicité En commedia dell’arte…
…Sous le caparaçon d’une pensée unique Bornés de certitudes aux vertus élastiques Aux colonnes glacées d’une ferveur inique, Leur esprit va errant aux zones erratiques Sans un viatique,
Ils ont sans un remords voué aux gémonies Celui qu’hier encore, ils ont en chœur béni En crucifiant Espagne, Brésil, Lusitanie Faute d’avoir botté le cul de l’Italie, C’était génie.
Ils cumulent hérésie et oubli immédiat Même si pour cela tirant à hue à dia L’attelage des foules, nos pleutres mass media Lapidèrent l’artiste et sa maestria Alléluia…
Nous n’irons plus au bois les lauriers sont coupés Pourtant qu’en sera-t-il de la belle Epopée ? Dans quel poison violent leur plume aura trempée ? Afin que leur tirage sous des titres usurpés Lâchent leur pet.
A trop placer en joue dans leur ligne de mire A trop grossir les rangs des étoiles à ternir, L’encre de leur dessein coule jusqu’à noircir L’exemplaire destin propice à embellir La fleur du souvenir Sans la flétrir.