Sur le parvis, avec son air poulbot Lutin fragile en front d’une sébile Ange aux blondeurs colorées par lambeaux Ton regard clair allume des jonquilles
Tes doigts transis oppressent les sillets D’une guitare aux hanches espagnoles, J’ai adhéré au timbre fort rouillé Où ta voix chaude égrenait ses paroles.
Vous qui passez non loin du Capitole Fermant l’oreille à ce lionceau qui miaule Son air mutin entrouvre un music-hall Aux feuilles tavelées d’une branche de saule
A sa lèvre bleuie brûlait comme un alcool L’écho évocateur d’un vent de Liverpool Son regard murmura, bien plus que ton obole Frère ton oeil rayonne au désert de la foule.
Ce matin le donjon fredonne yesterday La trace de ta voix musarde en bout d’allée "Imagine" en écho maraude dans la haie La guitare des rues n'est plus inaccordée ?