Brune, blonde Vénus dont l’émoi versatile Fend l’élan de nos cœurs comme étrave la vague Brûlé de volupté au flux jusant où je divague Si j’ai tourné un temps quelques pages futiles J’en ai parfois écrit d’une encre indélébile.
Femme, fleur décelée au hasard de l’errance Effeuillant le printemps de nos souffles amants Mon désir tremblotait l’amour du bout des doigts Immisçant l’arc-en-ciel sous les tuiles du toit. Naïade à peau nacrée, aux fiers vallonnements Idyllique sirène en vos yeux bleu faïence No man’s land sans égal ouvrant sur l’avenir En nos projets j’ai lu le meilleur sans le pire Sur la portée du temps où brille nos alliances.
Confondus cœur à corps en un lien d’ombilic Ouvrant une corolle évasée sur la vie Un jour de plénitude vous deveniez maman Libérant d’un enfant l’aigu vagissement Egosillant la gamme en cris inassouvis. Unitive émotion d’un instant féerique Résurgence éternelle au monde des vivants Serrant sur votre sein le petit arrivant