….Après qu’ils auront vite massacrés la vie La vie si lente D’autres auront regardé longtemps le temps se diluer La mort jamais autant délectée Terrible saveur de nos cerveaux défaits L’ interminable dilatation du temps Dévalerait jusqu’en bas A la hauteur de la tuerie Le présent boursouflé gonflé comme une bulle Résonnerait réfracté Dans ces regards de libellules emportées par le vent Et les autres n’oseraient faire quoi que ce soit De peur que ça ne revienne De peur Tous englués de haine et de peur Un cri Commanderait pourtant le signal de la paix retrouvée D’autres tueries fuseraient pour qu’ils deviennent vivants Un cri A faire reluire les ailes fatiguées du temps Un seul cri Restaurant l’antique ménagerie des mots Rien serait présent lui-même en Personne Arbitre aux ailes collées Mais pour personne Dans la volière du calendrier somnolent la mort serait redev Pour un moment…